Pierre-Hervé Luppi, est né à Lyon en 1961. Il a été recruté en tant que chargé de recherche au CNRS en 1989. Il est Directeur de Recherche de première classe au CNRS depuis 2010. Il est depuis 2011 chef d’équipe de l’équipe « SLEEP » du Centre de Neuroscience de Lyon (CRNL, dirigé par Olivier Bertrand).
Pierre-Hervé Luppi a réalisé son master et sa thèse (1983-1989) dans le laboratoire de Michel Jouvet (INSERM U52) sur la neuroanatomie des réseaux neuronaux responsables du déclenchement et du maintien du sommeil paradoxal. Il a reçu son doctorat en 1989 et est entré au CNRS la même année. Il est ensuite resté 12 ans dans le laboratoire de Michel Jouvet jusqu’à sa retraite en 1998.
Il a ensuite dirigé un laboratoire de recherche CNRS sur le sommeil de 2002 à 2010 (UMR 5167 du CNRS, Physiopathologie des réseaux neuronaux responsables du sommeil) localisée dans la faculté de Médecine Laennec au sein de l'Université Claude Bernard de Lyon I (UCBL). Pierre-Hervé Luppi a reçu en 1996 la bourse de recherche de la Société Européenne de Recherche de Sommeil (ESRS).
Pierre-Hervé Luppi est membre du bureau de la Société Européenne de recherche sur le sommeil (ESRS) depuis 8 ans (Président actuel, Secrétaire 2 ans, Vice-Président 4 ans), membre du conseil de gestion de la Société Française de Recherche et de médecine du Sommeil (SFRMS), membre de la Société de Neuroscience, Society for Neuroscience, FENS, IBRO, et de la Sleep Research Society.
Il a publié un livre sur le sommeil, vingt chapitres de livre et 142 publications scientifiques, plus de nombreux résumés. Son facteur H est de 48. Sa recherche actuelle se concentre sur les mécanismes responsables de la genèse du cycle veille-sommeil et l'identification des dysfonctionnements à l'origine des pathologies du sommeil. Il est un spécialiste des réseaux neuronaux responsables de la genèse du sommeil paradoxal. Il a décrit ses réseaux en utilisant la neuroanatomie fonctionnelle, l’enregistrement unitaire et plus récemment les techniques de manipulations génétiques chez la souris. Il aussi récemment commencé à étudier la fonction du sommeil paradoxal en particulier son rôle dans la mémoire et l’apprentissage. Il a ainsi montré que l’activation corticale au cours du sommeil paradoxal était essentiellement limbique et donc différente de celle observée au cours de l’éveil.