Le sommeil est généralement subdivisé en "stades" sur la base de ses caractéristiques électrophysiologiques ; cependant, au sein de chaque stade de sommeil l'état fonctionnel du cerveau change continuellement. Hélène Bastuji et ses collègues (NEUROPAIN CRNL) montrent dans le Journal of Neuroscience que la probabilité qu'un stimulus douloureux entraîne un éveil dépend de l'état de corrélation fonctionnelle entre les aires sensorielles et les zones corticales associatives et de haut niveau, immédiatement avant que le stimulus survienne. Les fluctuations de la communication entre les aires corticales précédant le stimulus nocif peuvent ainsi déterminer la réactivité, en facilitant ou en empêchant le transfert de l'information des réseaux sensoriels vers de multiples réseaux corticaux de niveau supérieur.
Bastuji H, Cadic-Melchior A, Magnin M, Garcia-Larrea L. J Neurosci, April 2021, doi: 10.1523/JNEUROSCI.2935-20.2021