PATHPARK

Au-delà des caractéristiques motrices cardinales de la maladie de Parkinson, il existe également une pléthore de symptômes non moteurs allant de l'apathie, l'anxiété, la dépression, l'hyposmie, la douleur, les troubles du sommeil, le déclin cognitif à un groupe hétérogène de complications non motrices pour la plupart d’origine médicamenteuses (impulsivité, addictions comportementales, hallucinations). Cet ensemble de symptômes non moteurs a été largement négligé dans le passé, mais altère gravement la qualité de vie des patients et est désormais reconnu comme un contributeur majeur à la morbidité. Cependant, leurs mécanismes neurobiologiques sous-jacents restent flous. Dans ce contexte, notre équipe s'investit dans l'utilisation et la combinaison de méthodes d'imagerie moléculaire et structurale/fonctionnelle pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de ces manifestations non motrices.

Nous sommes particulièrement intéressés par :

- L’étude des mécanismes sous-tendant les symptômes non moteurs spécifiques de la maladie de Parkinson tels que l'apathie, l'anxiété, la dépression, l'hyposmie, la douleur ainsi que les troubles du contrôle des impulsions (TCI) avec un intérêt particulier pour la compréhension du rôle des systèmes sérotoninergique, noradrénergique et opioïdergique dans la maladie de Parkinson

- La compréhension des symptômes parkinsoniens spécifiques (par exemple les TCI) grâce à l’étude du fonctionnement normal.

A terme, nos recherches visent, grâce à une meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques au-delà de la dopamine, à comprendre l'hétérogénéité de la maladie de Parkinson en termes de présentation clinique et de pronostic et de pouvoir proposer des approches de prise en charge personnalisées et/ou de nouvelles options thérapeutiques.

De plus, notre équipe reste intéressée à comprendre les conséquences de la stimulation cérébrale profonde (DBS) dans diverses pathologies (maladie de Wilson, dystonie, maladie de Parkinson).