Séminaires "Vers une science cognitive intégrative des inégalités sociales" : Julien Netter et Emmanuel Sander "Vers une science cognitive intégrative des inégalités sociales"

La troisième session de la saison 2025 de la série de séminaires en ligne "Vers une science cognitive intégrative des inégalités sociales" aura lieu le mardi 1er juillet 2025 de 16h à 18h. Nous aurons le plaisir d'écouter Julien Netter (Circeft Escol, Université Paris-Est Créteil, France) et Emmanuel Sander (Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation, Université de Genève, Suisse). Les conférenciers seront en ligne mais une retransmission sera mise en place en salle F28 du Neurocampus.

Le titre et un résumé de l'intervention sont ci-dessous.

Voici le lien pour assister au séminaire :
https://cnrs.zoom.us/j/98887283788?pwd=zV8Wa57D7aqryQKe0423FapZEIOMNG.1

Meeting ID: 988 8728 3788
Passcode: U9rR0h

Vous trouverez le programme complet du cycle de séminaires de cette année ici :
https://forms.gle/w6ogMxTPU5vnRpH59

Histoire d'un accompagnement conceptuel en maternelle. Analyses croisées en sociologie et psychologie
Julien Netter, Circeft Escol, Université Paris-Est Créteil, France
Emmanuel Sander, Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation, Université de Genève, Suisse

La communication partira de l’observation d’une situation banale dans une classe de maternelle : une enseignante présente au « coin regroupement » un exercice dans lequel les enfants doivent disposer des carrés de couleurs dans un quadrillage sans que deux carrés de mêmes couleurs se touchent par leurs côtés. Ce faisant, elle met en scène de nombreuses connaissances et parait donner à ses élèves les moyens de se les approprier, en accompagnant la façon dont ils pourraient les catégoriser pour y trouver un bénéfice scolaire. Au-delà des enseignements que l’on peut tirer de la situation pour réfléchir à des pratiques démocratisantes, la communication suggère une articulation des approches scientifiques des deux chercheurs, la psychologie du développement et la sociologie des apprentissages, qui, sans proposer une science « intégrative », montre comment les apports de chacune des deux approches nourrissent l’autre.